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Misez sur la pompe à chaleur air/eau pour votre prochain système de chauffage !

Apparue dans les années 1970, la pompe à chaleur est largement reconnue aujourd’hui comme un système de chauffage aux multiples avantages, son atout écologique et, de fait, économique, étant en tête de file. Un profil qui semble la désigner comme le système de chauffage par excellence dans les années à venir.

Pompe à chaleur air/eau : système de chauffage dit « aérothermique », qui puise la chaleur de l’air extérieur grâce à un boîtier appelé « split », et qui les restitue à l’eau du circuit de chauffage de l’habitation au moyen d’un fluide frigorigène. Ses qualités : écologique, économique, fiable, durable, éligible aux primes. Ses inconvénients : minimes.

Sommaire :

  1. La PAC air/eau, ou la définition de l’écologie

  2. Un appareil à la rentabilité assurée

  3. L’achat d’une PAC air/eau : prix et éligibilité aux primes

  4. Mais la PAC air/eau demande un certain entretien

  5. Elle n’est pas totalement indépendante

La PAC air/eau, ou la définition de l’écologie

Aujourd’hui, que peut-on exiger d’un produit qui se prévaut d’une étiquette « écologique » ? En particulier d’un produit de la trempe d’un système de chauffage ?
Principalement qu’il fonctionne selon une énergie renouvelable, que sa consommation soit modérée, et que le croisement de ces prérequis n’altère pas le confort de l’habitant. Si l’on met la pompe à chaleur air/eau en face de ces critères, alors la case plus « écoresponsable » est cochée.

Pour saisir le caractère plus écologique de cet appareil, il est nécessaire de revenir sur son fonctionnement.
Précisons en premier lieu que la PAC fonctionne grâce aux calories que le rayonnement solaire apporte naturellement à l’air extérieur : elle capture ces calories et les transmet au fluide qui serpente dans son mécanisme. Ce fluide, au terme de plusieurs phases d’évaporation et de compression, restitue ensuite ces calories à l’eau du circuit de chauffage de l’habitation. L’eau va alors sillonner les émetteurs de chaleur disséminés dans les différentes pièces, à l’instar des radiateurs ou des planchers chauffants, où elle délivrera sa chaleur, avant de retourner, froide, au niveau de la PAC. La boucle peut alors se faire une nouvelle fois.

Ce circuit fermé et continu se base sur les calories que le soleil transmet à l’air : la pompe à chaleur air/eau appartient donc aux appareils s’appuyant sur les énergies renouvelables. Mais comme beaucoup d’autres systèmes de chauffage, elle a besoin d’électricité pour fonctionner. La question de sa consommation entre alors en jeu : ici, elle y trouve une réponse avec la notion de Coefficient de Performance, abrégé en COP qui est abordée ci-dessous.

Un appareil à la rentabilité assurée

Le COP d’un appareil de chauffage est le ratio entre l’énergie qu’il consomme et l’énergie thermique qu’il produit. Autrement dit, un système donc le COP est supérieur à 1 produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Or, celui d’une PAC air/eau oscille entre 3 et 6 : ainsi, pour 1 kWh d’énergie dépensée, entre 3 et 6 kWh d’énergie thermique sont produits. Un ratio plus que fructueux ! À titre de comparaison, une chaudière classique a un rendement de 0.9 ; celui d’une chaudière gaz à condensation est aux alentours de 1.1.

Cette efficience se ressent directement dans le champ financier. Par rapport à la consommation d’énergie d’un système de chauffage plus traditionnel, une PAC peut permettre d’économiser jusqu’à 1 000 € chaque année. De cette manière, si vous avez recouru à des aides à l’achat, cet appareil peut être rentabilisé en 3 à 5 années.

L’investissement paraît alors d’autant plus intéressant lorsque l’on sait qu’une PAC peut encore être viable 20 ans après son acquisition !

L’achat d’une PAC air/eau : prix et éligibilité aux primes

Lorsque, lors de la rénovation d’une habitation, entre en jeu le remplacement d’un système de chauffage – ou même l’installation de celui d’une maison neuve – la question du prix devient fondamentale. Avec une PAC air/eau, vous devrez vous attendre à un investissement fluctuant entre 8 000 et 16 000 €, installation et main-d’œuvre comprises. Comptez 2 000 € de plus pour l’option de production d’eau chaude sanitaire combinée. Bien évidemment, le montant du chèque varie énormément en fonction de la puissance de l’appareil, de son rendement, de sa marque, de sa configuration …

Mais ce qui varie beaucoup moins, c’est qu’un tel investissement reste très lourd pour de nombreux ménages. C’est pour en amortir les coûts que plusieurs aides à l’achat ont été mises en place.

  • MaPrimeRénov’ : remplaçant l’ancien CITE, MaPrimeRénov’ est une aide fournie par l’État dans le cadre de travaux d’amélioration énergétique d’un logement. Accessible sans conditions de ressource mais variant en fonction de vos revenus, votre logement doit néanmoins être construit depuis 15 ans minimum pour que vous puissiez en profiter – sauf dans le cas du remplacement d’une chaudière au fioul. Plus de détails disponibles ici.

  • L’éco-prêt à taux zéro : ce prêt, accordé sous conditions, finance des travaux d’isolation ou l’installation d’équipements fonctionnant avec des énergies renouvelables. Son montant varie entre 7 000 et 50 000 € en fonction des opérations effectuées et de leur nombre. Pour plus d’informations, rendez-vous ici.

  • Prime CEE ‘’Coup de pouce Chauffage’’ : comme toutes les primes CEE, elle est versée par les entreprises fournisseuses d’énergie. Elle s’inscrit dans le remplacement du chauffage et les travaux d’isolation d’une habitation. Pour les ménages aux revenus modestes, elle assure le remplacement d’une chaudière au charbon, au fioul ou au gaz par une PAC air/eau à hauteur de 4 000 €. Elle est cumulable avec les deux aides précédentes.

  • TVA à 5.5 % : Comme l’installation d’une PAC air/eau participe à rendre votre logement plus écoresponsable, vous pourrez bénéficier, pour son achat, d’une TVA à un taux de 5.5 %, au lieu de la taxe habituelle à 20 %. Plus d’informations ici.

  • N’hésitez pas non plus à vous renseigner sur d’éventuelles subventions fournies par les collectivités territoriales de votre lieu de résidence.

Attention : gardez bien à l’esprit que pour percevoir ces aides – dont le montant est fourni à la fin des travaux, sur présentation des factures – les chantiers doivent être effectués par des artisans certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Vous en trouverez l’annuaire ici.

Mais la PAC air/eau demande un certain entretien

Que ce soit en regard de la législation ou de votre volonté bien naturelle d’allonger au maximum la durée de vie de votre pompe à chaleur, la question de sa maintenance est à ne surtout pas oblitérer. À l’heure actuelle, la loi impose une visite annuelle de la part d’un technicien dès que votre appareil fonctionne avec plus de 2 kg de fluide frigorigène. Ce dernier doit également être remplacé tous les 5 ans, sans quoi la pompe risque de voir ses performances graduellement décroître.

Mais pas de panique : si vous n’avez pas envie de vous imposer une organisation draconienne qui viserait à vous éviter toute omission involontaire, vous avez toujours la possibilité de souscrire à un contrat de maintenance auprès de votre fournisseur. Entretien annuel comme dépannages supplémentaires sont généralement compris ; en revanche, il vous faudra ajouter entre 100 et 300 € à votre budget PAC.

Mais la maintenance obligatoire est une chose ; l’entretien personnel en est une autre, non moins importante. Ainsi, jetez un œil de temps à autres à l’unité extérieure de votre pompe : si vous observez des détritus, comme des branches ou des feuilles mortes, qui l’obstruent, ou même qu’elle est un peu trop poussiéreuse à votre goût, n’hésitez pas à y remédier. Ce sont ces petits gestes qui lui éviteront, à terme, de s’abîmer, et lui feront ainsi gagner de précieuses semaines de vie.

Elle n’est pas totalement indépendante

C’est peut-être cet aspect qui vous posera le plus de soucis. Une pompe à chaleur air/eau est dépendante de deux choses : dans le cas d’une rénovation, du circuit de chauffage existant ; dans tous les cas, de la température extérieure.

Si votre habitation est déjà équipée d’un réseau de chauffage électrique, il vous faudra le remplacer intégralement par un circuit hydraulique – rappelons que la PAC air/eau fonctionne en transmettant à l’eau la chaleur qu’elle capte. Le coût total de l’installation enflera alors brusquement.

Si votre circuit de chauffage fonctionne déjà à l’eau, il vous sera nécessaire d’adapter la PAC en fonction de sa température. Généralement, un radiateur classique fonctionne à haute température ; vous devrez donc choisir une pompe à haute température – et inversement. Dans le cas d’une nouvelle construction, préférez le choix basse température, le rendement étant meilleur sans que le confort ne s’en trouve altéré.

En ce qui concerne le deuxième inconvénient, il est important de savoir qu’une PAC air/eau peut marcher jusqu’à ce que la température extérieure atteigne les -5 °C (les modèles les plus performants peuvent tenir jusqu’à -25 °C). En deçà, un chauffage d’appoint est nécessaire. Mais en vérité, dès le moment où l’air extérieur descend aux alentours de 5 – 7 °C, le COP de la pompe devient beaucoup moins intéressante. Une hybridation avec un autre système de chaleur – une chaudière gaz à condensation, par exemple – devient particulièrement fructueuse. Donc lorsque vous songez à acquérir une pompe à chaleur air/eau, ne négligez pas le fait qu’un chauffage d’appoint supplémentaire sera certainement nécessaire.

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