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Quel modèle de chaudière au gaz choisir ? Condensation, classique, basse température…

La réglementation relative aux économies d’énergie est de plus en plus stricte, que ce soit en France ou à l’échelle de l’Union Européenne. Ainsi, certains modèles de chaudière sont en train de disparaître définitivement du paysage, comme les chaudières au fioul réputées polluantes. À la place, les pouvoirs publics valorisent les chaudières à récupération d’énergie et autres pompes à chaleur qui disposent d’un rendement bien supérieur aux chaudières classiques.  

Mais comment s’y retrouver parmi la multitude de technologies actuelles (condensation, classique, basse température, HPE, THPE…), et comment et quel modèle choisir pour une chaudière au gaz en accord avec ses besoins ?  
Voici quelques éléments de réponse ci-dessous par les chauffagistes de SOMGAZ Marseille (13).

Quel modèle de chaudière au gaz choisir ? Condensation, classique, basse température
Quel modèle de chaudière au gaz choisir ? Condensation, classique, basse température

Le gaz, moins polluant que le fioul ?

Le gaz est un combustible qui a tendance à s’imposer dans le paysage énergétique, au détriment du fioul. La raison de cet écart est simple à comprendre : le gaz naturel comme le gaz propane sont des énergies bien moins polluantes que le fioul domestique. Ainsi et selon les données disponibles, on estime qu’une chaudière au fioul est capable d’émettre entre 324 et 450 g CO2 / kWh (Source : Ademe et Carbone 4 -2018). En comparaison, une chaudière au gaz n’émet « que » 227 g CO2 / kWh.  

Voilà sans doute l’une des raisons principales qui poussent les pouvoirs publics à valoriser davantage les nouvelles chaudières gaz à condensation, ainsi que les systèmes de pompes à chaleur. 
 
À cela, il faut ajouter l’extrême dangerosité pour la santé de certaines substances rejetées par le fioul domestique. On pense notamment aux particules ainsi qu’aux HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques), des éléments nocifs rejetés en quantité plus importante que pour une chaudière au gaz. Le fioul, en tant que combustible, libère également du souffre qui, associé avec l’oxygène, forme du SO2. Enfin, il faut évoquer les émissions de dioxines et furanes, des polluants organiques persistants qui ont des effets concrets sur la santé.

Même si certains de ces polluants sont émis en petite quantité par une chaudière au fioul, l’impact cumulé des activités de chauffage domestique a des effets réels sur l’environnement ainsi que sur l’air que nous respirons.  
Malgré cet état de fait, en 2020, ce type d’énergie était encore utilisé par près de 3,5 millions de ménages, vivant en grande partie en maisons individuelles et / ou dans des territoires ruraux ne bénéficiant malheureusement pas d’un raccordement aux réseaux de chaleur ou de gaz.  
Une situation que souhaite endiguer le gouvernement, par des mesures d’aides et d’accompagnement à la transition énergétique. 

Chaudière gaz, basse température, condensation… comment s’y retrouver ?

1) Les chaudières gaz à condensation

Ainsi donc, le gaz naturel et le gaz propane équipent la majeure partie des chaudières de dernière génération, qui disposent par ailleurs d’un label particulier qui les distinguent des autres modèles : le label THPE (Très Haute Performance Énergétique).  
Celui-ci indique que la chaudière n’utilise pas uniquement le gaz pour diffuser de la chaleur, mais également des énergies extraites des vapeurs issues de la combustion du gaz naturel.  
Cette énergie en particulier, totalement gratuite et abondante, permet d’optimiser considérablement la consommation de carburant fossile. En d’autres termes, le rendement d’un appareil gaz à condensation peut atteindre des sommets, et même dépasser les 100% en tenant compte du pouvoir calorifique supérieur de l’équipement (PCS).  

Si vous résidez en zone urbaine ou péri-urbaine, cette alternative écologique à une chaudière fioul vous sera systématiquement proposée. 

Vous résidez dans les Bouches-du-Rhône et vous souhaitez en savoir plus sur les alternatives à la chaudière fioul et les chaudières à condensation ? 
Les chauffagistes de SOMGAZ Marseille répondent à toutes vos questions. 

2) Le modèle Basse Température

Ceci dit, vous avez peut-être entendu parler d’autres équipements disposant d’un rendement intéressant, comme les modèles à basse température par exemple.  

Ces équipements de chauffage, encore très présents sur le marché il y a encore quelques années, ne répondent plus aux exigences de l’Union Européenne en matière de rendement. Même si une chaudière basse température affiche en moyenne un rendement de 90%, les performances d’une chaudière gaz à condensation restent supérieures. Il y a donc peu de chance pour qu’un installateur agréé vous propose aujourd’hui de poser un tel équipement de chauffage chez vous.

 3) Le système “classique” 

Quant aux chaudières « classiques », elles utilisent principalement un combustible fossile pour réchauffer le circuit d’eau, et rejettent massivement les fumées issues de la combustion du gaz.  

Un nombre important de foyers disposent à l’heure actuelle, d’un équipement de cette nature réputé particulièrement polluant. Cependant et malgré les nouvelles directives qui devraient entrer en vigueur à partir du printemps 2021, l’entretien de ces chaudières pourra se poursuivre normalement jusqu’à la vétusté complète. Par la suite, la pose d’une chaudière de type THPE comme alternative économique et écologique sera suggérée.

Quelle chaudière gaz à condensation choisir ?

Si vous êtes dans le cas de devoir remplacer urgemment votre appareil au fioul par une installation gaz à condensation, sachez que vous devrez tenir compte de plusieurs critères pour investir dans un équipement adapté à vos besoins. 

Parmi ces critères :  

  • la surface totale du logement,  
  • la qualité de l’isolation du bâtiment,
      
  • le nombre de personnes vivant dans le foyer ainsi que la zone dans laquelle se trouve votre résidence principale.  

Si vous parvenez à donner une réponse à ces éléments, vous obtiendrez à coup sûr un équipement de chauffage correspondant à vos besoins.

Pour obtenir un service fiable et de qualité en cas de panne, le mieux est de choisir une chaudière « de marque ». Certaines entreprises françaises, présentes sur le marché du chauffage depuis plusieurs dizaines d’années, mettent rapidement à votre disposition des pièces de rechange en cas de dysfonctionnement imprévu. La marque Saunier Duval, par exemple, fabrique essentiellement ses chaudières à Nantes, et est responsable de l’installation de près de 2 millions de chaudières en France. Discutez-en avec votre installateur agréé RGE. 
 
Le prix d’achat d’un appareil à condensation demeure également un critère essentiel à la prise de décision. Bien que le coût d’un tel investissement soit plus important que pour une chaudière classique, les aides disponibles permettent d’atténuer largement la dépense.  

Ce faisant, le prix d’achat sera sensiblement différent selon le type de pose :

  • Dans le cas d’une chaudière murale : vous disposerez d’un équipement plus petit, fixé au mur d’une pièce du logement (ce peut être la salle de bain dans certaines circonstances, mais aussi la cuisine). On comptera en moyenne près de 3 700 euros pour le coût du matériel TTC, et 700 euros pour le coût de la main d’œuvre TTC. Au final, le prix total d’une chaudière gaz à condensation murale pourra s’élever aux alentours de 4 400 euros TTC. 
     
  • Dans le cas d’une chaudière au sol : vous disposerez d’un équipement plus imposant, qu’on installera de préférence dans le garage ou une buanderie. L’avantage ici réside dans la durabilité supérieure de l’équipement dans le temps, comparativement à une chaudière murale (25 à 30 ans contre 15 ans en moyenne). Le prix d’achat de la chaudière sera ici un peu plus élevé, de l’ordre de 5 300 euros TTC en moyenne. Le coût de la main d’œuvre pourra quant à lui représenter un poste de dépense équivalent à 1000 euros. Au total, une chaudière gaz à condensation au sol pourra vous couter aux alentours de 6 300 euros TTC.

Bien évidemment, la pose murale ou au sol dépendra de certaines contraintes techniques et de faisabilité. L’évacuation des fumées est une question essentielle à laquelle il faudra apporter une réponse en fonction de la configuration de votre logement.

Vous savez désormais faire la distinction entre les chaudières classiques, les chaudières au gaz à condensation et les autres modèles à basse température désormais retirés du marché.  

Vous êtes maintenant en mesure de mieux comprendre pourquoi le gouvernement s’intéresse de près aux évolutions technologiques, sans toutefois rejeter totalement certains carburants fossiles qui peuvent faire l’objet d’un traitement optimal dans le chauffage domestique. Néanmoins, pour éviter d’inquiéter les ménages dotés des revenus les plus modestes, l’État a souhaité harmoniser en profondeur le programme d’aides aux particuliers pour l’achat d’une chaudière THPE
 
Ainsi, vous pourrez vous tourner sans difficulté vers le dispositif MaPrimeRenov’, qui vous aidera dans la mesure de vos moyens, et sans condition de revenus d’aucune sorte. Ce dispositif est cumulable avec d’autres aides et programmes de financement, comme le prêt à taux zéro ou encore la TVA à 5,5%. Si vous souhaitez en savoir plus sur les différentes aides disponibles, parlez-en à votre installateur agréé RGE, le seul à même d’installer votre équipement de chauffage de dernière génération dans les règles. 
 
Si vous résidez dans les environs de Marseille, contactez les équipes de SOMGAZ de Marseille (13) ! Les techniciens interviennent dans un rayon de 40 kilomètres autour de Marseille dans les Bouches-du-Rhône. 

Pour en savoir plus retrouvez notre article pour tout savoir sur la chaudière au gaz.

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