c’est parti !
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Face à la hausse constante des tarifs des différentes énergies, vous êtes nombreux à vouloir réaliser des économies et une des conditions premières est d’avoir une chaudière en bon état de fonctionnement.
Trop ou pas assez de pression, peut avoir des conséquences importantes sur votre facture énergétique de gaz ou de fioul. De plus il est recommandé d’entretenir régulièrement son dispositif de chauffe, afin de prévenir des risques de panne. Rappelons qu’un entretien annuel par un professionnel est rendu obligatoire par la loi. Outre cet aspect légal, une intervention de maintenance vous permettra de pérenniser la durée de vie de votre chaudière et éviter d’éventuels problèmes.
Sommaire :
Tous les systèmes, quel que soit le type d’énergie utilisé (gaz, fioul, bois, granulés, pellets…), ont le même principe de fonctionnement.
Le comburant est utilisé pour chauffer de l’eau. C’est cette eau réchauffée qui, sous pression, sert à alimenter les radiateurs et autres planchers chauffants. Il en va de même pour l’eau chaude sanitaire.
La chaleur produite par la combustion du gaz, du fioul ou du bois dégage des calories. Ce sont ces calories qui viennent réchauffer l’eau froide qui circule dans l’ensemble de la tuyauterie au départ de la chaudière. Une fois chaude, cette eau est envoyée dans le circuit de chauffage central pour atteindre les radiateurs et les robinets. L’eau refroidie revient ensuite à l’appareil par un circuit parallèle pour y être à nouveau chauffée.
Dans le cadre d’un chauffage central, l’eau circule en circuit fermé. La pression représente la force avec laquelle l’eau circule dans l’ensemble du système.
Elle est exprimée en bar.
En théorie, une fois l’appareil installé et mis en eau, la pression ne doit jamais varier. Dans la réalité, celle-ci doit normalement être comprise en 1 et 2 bar, elle peut cependant varier.
Nous allons voir les causes de ces éventuelles variations et les risques que ces pertes ou hausses de pression peuvent faire courir à l’ensemble de votre dispositif de chauffage.
Il peut parfois arriver qu’en période de chauffe, vos radiateurs conservent des parties froides, et que certaines zones de chauffage de vos planchers chauffants soient froides.
Il est possible que votre chaudière présente alors une baisse de pression. Afin de vous en assurer, il vous suffit de vérifier la pression de votre eau sur le manomètre situé sur la façade l’appareil. Elle doit être comprise en 1 et 2 bar (selon les recommandations des fabriquants : Saunier Duval, De Dietrich, Atlantic, Elm Leblanc, Viessmann, Chaffoteaux, Frisquet…).
Si vous constatez une pression supérieure à 0,3 bar, trois points sont à vérifier en priorité.
Il est possible qu’un des tuyaux ou des raccordements de votre système présente un problème de fuite d’eau. Il vous suffit de vérifier qu’il n’y ait aucun suintement ou d’écoulement sur les parties visibles. Les fuites, même légères représentent près de 80% des interventions pour une baisse de pression sur une chaudière.
Attention toutefois, après chaque purge, la pression diminue. Cependant, il n’est normalement pas nécessaire de purger le dispositif de chauffage plus d’une à deux fois par an.
Pièce d’usure par excellence, le vase d’expansion est un petit réservoir, généralement situé à proximité de votre chaudière. Dans les systèmes les plus modernes, il est directement intégré à l’intérieur de la chaudière. En se chauffant, l’eau se dilate. Le vase d’expansion sert à absorber ces dilatations et ainsi à réguler la pression d’eau à l’intérieur de votre installation de circulation des fluides.
Composé de deux parties étanches séparées par une membrane, avec le temps, la corrosion de cette membrane qui sépare l’eau et un gaz d’un côté, et de l’autre qui absorbe les variations de volume, vieillit.
La durée de vie moyenne du vase d’expansion est estimée généralement à 10 ans.
L’eau circule notamment grâce à une pompe qui envoie l’eau chauffée dans les tuyaux. Ce circulateur peut, en raison d’un défaut de fabrication, de l’usure avec le temps ou par manque d’entretien présenter des dysfonctionnements et engendrer des problèmes.
Si votre dispositif énergétique vous indique par un message que votre pression est à 0 bar, cela signifie qu’aucun fluide ne circule dans votre circuit de chauffage central.
Dans un premier temps, vérifiez que la soupape de sécurité ne s’est pas déclenchée arrêtant ainsi le fonctionnement de l’appareil. Si ce n’est pas le cas, tentez d’injecter de l’eau dans le circuit en surveillant le niveau de la pression indiquée sur le manomètre.
Lors de son installation votre appareil de chauffe a été réglé par un
professionnel. Si certains réglages ne doivent être réalisés que par un
chauffagiste, vous pouvez cependant effectuer certains réglages vous-même en
fonction de vos besoins.
Si, depuis vos radiateurs, vous pouvez régler la température des pièces, en
intervenant directement sur les commandes de votre chaudière, vous piloterez le
réglage de l’ensemble du dispositif.
Pour ce faire, munissez-vous toujours du mode d’emploi délivré en même temps que votre appareil. Il n’y a pas un réglage standard, mais plusieurs opérations à réaliser.
Le chauffage central est un système simple d’utilisation. En revanche, ce sont des systèmes complexes.
En cas de problème de pression, ne prenez aucun risque et faites appel à un chauffagiste spécialisé dans la maintenance, le dépannage ou encore l’installation et le remplacement d’appareils. Celui-ci peut également vous conseiller et vous proposer des contrats d’entretien, vous permettant ainsi de ne pas avoir à penser aux obligations légales de maintenance.
Si cette intervention peut vous sembler onéreuse dans un premier temps, ce type d’investissement s’avère intéressant à moyen et à long terme. Lui seul vous garantira la qualité et la longévité de votre équipement.
